L'insulte et le blasphème en voie de disparition

Citation :: L'insulte et le blasphème en voie de disparition
Un reportage de Catherine Pépin
[Le samedi 10 décembre 2005]

Les «bougre de crème d’emplâtre à la graisse de hérisson», «Jésus de plâtre», «zut» et autres blasphèmes seraient menacés d’extinction. Plus qu’un simple gros mot qu’on échappe sous le coup de la surprise, le blasphème serait aux yeux de certains spécialistes un joyau culturel à protéger.

Ici même au Québec, le cinéaste Sylvain Roy a tourné un documentaire sur l’histoire du juron, souvent lié à la religion. Le titre de son œuvre est sans équivoque: ’stie...

De son côté, Michel Antaki, un Belge d’origine syrienne, travaille sur un manifeste de protection de l’insulte, afin de sauvegarder le blasphème en tant que joyau culturel. Il compte faire reconnaître l’insulte auprès de l’UNESCO...

Il faut dire que le blasphème n’a pas la vie facile. Parmi ses ennemis les plus féroces, on note la rectitude politique et la mondialisation, qui ont tendance à uniformiser les langues.

Déversement de blasphèmes dans vos oreilles
[Écoutez l'extrait audio »]
00:15:89

Source: http://www.radio-canada.ca/radio/emissions/document.asp?docnumero=15826&numero=62

C'est un des reportages les plus intéressant que j'ai jamais entendu à Radio-Canada. Et c'est en plein contexte d'un forum sans censure. Vous devez écoutez ceci. 5 étoiles.

je n'ai pas ecouté au reportage, mais plus j'y pense, plus je realise que c'est probablement possible, vu que le seule mot qu'on utilise de nos jours c'est fuck this, fuck that.

C'est partout pareil et c'est même marrant... l'insulte n'insulte plus ! le blasphème ne fait plus du tout recette non plus !! Pourquoi ? mondialisation ????? mais non, quelle utopie !

Les gens s'en foûtent!

Moi je trouve ça bien, ça fait râger les types qui aiment choquer les autres, ces nuisibles qui ne pense qu'a innover la provocation pour qu'on parle d'eux! ici en france, comme en europe du reste, plus rien ne choque, plus rien, ni l'insulte, ni le blasphème... ça nous fait des vacances, ça nous emmerde plus.