Deception Point, un nouveau Dan Brown

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Deception Point, un nouveau Dan Brown, maintenant en français
Une critique de Florence Meney pour Radio-Canada

Quand on s'appelle Dan Brown, qu'on est connu à l'échelle planétaire (40 millions d'exemplaires du Da Vinci Code vendus!) la sortie d'un livre ne passe pas inaperçue. Pourtant, c'est plutôt discrètement que sort ici lundi dans sa version française son ouvrage Deception Point.

Il faut d'emblée noter qu'à cause des aberrations de l'édition des ouvrages étrangers en langue française, Deception Point, (publié chez Lattès, qui peut s'enorgueillir d'avoir réussi à mettre la main sur la manne Brown), est en fait le troisième roman des quatre écrits à ce jour par l'auteur, un livre qui a été rédigé entre Anges et Démons et le Da Vinci Code.

Bien loin du Louvre
Ceux qui espèrent retrouver avec Deception Point une intrigue à la Da Vinci Code seront vite détrompés. Loin des méandres historico-ésotériques, loin des couloirs du Louvre, loin des considérations mystiques et des symboles cachés, l'auteur propose ici un thriller scientifique, ancré dans la politique contemporaine, la mondialisation et le progrès technologique, une intrigue centrée autour d'une incroyable découverte scientifique, de la NASA, et d'une mystification qui menace l'ordre mondial.

Autre héros
Différent, aussi, le héros du livre. Alors que le Da Vinci Code et Anges et démons mettent en vedette le professeur de symbologie religieuse Robert Langdon, le héros de Deception Point est plutôt une héroïne, Rachel Sexton, analyste des services secrets américains, à qui on confie une mission des plus délicates.

La patte Brown
Si le sujet, le cadre et les protagonistes de Deception Point sont à des années lumière du Code, on retrouve dans ce long thriller la patte aisément identifiable de Dan Brown, avec ses qualités et ses défauts: des phrases pleines de participes présents, des dialogues rapides, l'art de mener une histoire tambour battant. Ajoutez à cela un dédain de la vraisemblance, une disposition perverse à mélanger réalité et fiction, et puis les mécanismes un peu gros par lesquels on tient le lecteur en haleine, par exemple en terminant de nombreux chapitres sur une interrogation, une ficelle un peu lassante à la longue.

Une recette?
De là à penser que l'écrivain a choisi de tomber dans la facilité d'un mode « recette », un peu comme l'a fait l'auteur de thrillers médicaux Robin Cook, il y a un pas qu'il faut hésiter à franchir. Ce dernier mystère devrait s'éclaircir avec la parution sous peu du cinquième Dan Brown.

Le Code et encore le Code
Pour revenir à ce qui, finalement, intéresse tout le monde, rappelons que le film adapté du Da Vinci Code sera présenté le 17 mai en ouverture du festival de Cannes. Parallèlement, le roman doit ressortir à 50 000 exemplaires avec l'affiche du film en couverture. Dan Brown travaille aussi à la suite du Da Vinci Code, dont la sortie est prévue en 2007 chez Lattès.

Nouvelles intéressantes. Je suis content de voir l'auteur se renouvellé et de ne pas rester pris dans ses propres ronronnages. J'ai hâte de le lire car plusieurs des sujets abordés m'intéressent de plus en plus... la politique contemporaine, la mondialisation et le progrès technologique, une intrigue centrée autour d'une incroyable découverte scientifique, de la NASA, et d'une mystification qui menace l'ordre mondial.

That's my kinda fiction!

http://radio-canada.ca/arts-spectacles/livres/2006/02/13/002-brown-deception.asp

c'est vieux, et c'est la meme histoire que c'est autres livres. sérieux, je l'ai lu ya comme 8 mois.