Smooth Rock Falls : le chalet du sud.

Smooth Rock Falls : le chalet du sud.
par SM

À Smooth Rock Falls, au Nord de l’Ontario, l’usine de pâtes et papier à clôturé ses opérations de façon indéterminée depuis la fin juillet 2006. La valeur des maisons ainsi que la vie à plusieurs familles qui dépendaient de cette usine, le plus grand employeur de la ville, sont écroulés. 200 quelques hommes et femmes ont vu leurs emplois évaporés. C’est la plus grande crise de l’histoire de cette petite ville franco-ontarienne nordique. Mais soudainement une nouvelle tendance est à la mode. Il semble que les maisons –toutes d’une valeur médiocre, des 5 000$ peuvent acheter une maison respectable– se vendent comme des petits pains chauds. C’est maisons sont devenus des chalets pour des sud-ontariens dont la majorité, sinon l’exclusivité, sont anglophones.

Sans voulant faire preuve d’intolérance envers des nouveaux camarades du sud, cette ruée ver le Nord des sud-ontariens donne lieux à une inquiétude. Un peu comme les loyalistes de l’époque, la balance entre francophones et anglophones sera perturbé en faveur du premier.
Traditionnellement, à Smooth Rock, il n’y a pas d’accrochages entre les deux communautés, mais la politique municipale est dominé à l’exclusivité par les Franco-Ontariens. Toujours respectueux –à la québécoises de jadis– les Franco-Ontariens n’ont jamais fait quoique ce
soit afin de brimer les droits des anglophones ; parfois nous pouvons nous questionner sur le manque d’initiative de notre communauté envers elle même! Mais avec une balance favorable (elle est à 60% aujourd’hui en faveur des francophones) aux anglophones, il sera possible que la vie politique se bouleverse. Pourront-nous compter sur des Torontois qui, souvent, peuvent être ignorant de l’histoire nordique, afin qu’ils respectent nos acquis comme nous le faisons présentement? Nous pouvons l’espérer, mais ce n’est que le futur qui pourra déterminer le sort de ce village du Nord.

Une autre question à se poser est où se retrouvera cette population nouvellement sans emplois? La main-d’oeuvre, majoritairement francophone, optera-t-elle pour l’Alberta, gonflant ainsi les rangs de nos compatriotes de l’Ouest? S’exilera-t-elle au Québec pour assurer la protections des acquis francophones? Se recyclera-t-elle dans un nouveau secteur au sud de l’Ontario dans les grands centres anglophones, dispersant ainsi les rangs de nos compatriotes? Le meilleur scénario étant qu’ils se disperses dans les autre communautés nordiques tels Timmins, Hearst ou Sudbury. Autre question : les lois mises en place pour la « protection » de notre langue seront-elles conservés et respectés à la lettre?

Ce sont certes des temps turbulents pour tous. C’est par ceci que je souhaite la meilleure des chances aux gens de Smooth Rock Falls afin qu’ils puissent retrouver une sécurité pour eux et leurs familles.

N.B. L’auteur est originaire de Smooth Rock Falls, village dans lequel il a vécu 18 ans avant de déménagé dans la région de la capitale nationale pour entreprendre ses études.

Source taBlog! : http://tagueule.ca/blog/2006/09/smooth-rock-falls-le-chalet-du-sud.html

Je suis touché par cet article puisqu'il indique la tendance dans les villes rurales du nord de l'Ontario en général. La migration vers le sud et le monde du sud qui vacancent dans le nord.

Je suis natif de la région de Smooth Rock Falls, ayant passé mes 19 premières années dans une petit village 1h00 a l'ouest. Les communautés le long du corridor du Nord sont tous reliés et lorsqu'une communauté prends un coup comme celui-ci, les autres vont en souffrir aussi. L'école secondaire de Kapuskasing que je fréquentait était mélangée de gens d'aussi loin que Opasatika jusqu'à Smooth Rock. Tout le monde connais presque tout le monde.

Le moulin de Kapukasing a presque subi le même sort en 1991, quoique pour des différentes raisons.

En 1991, la compagnie Kimberley-Clark(Et le New York Times) qui appartenaient le moulin Spruce Falls a kapuskasing ont presque fermé le moulin. Tembec est arrivé et à acheter 45% des parts du moulin et les résidents de la ville ont acheter le reste. Ensuite Tembec ont tout acheter en 1997.

Et maintenant Tembec ferment le moulin Excel a Opasatika en 2005 et celui de Smoothrock falls en 2006 parce qu'ils ne faisait apparament pas assez de profit. Au contraire.

Je crois bien que la compagnie ait changer de vision depuis les années 1990. C'est encore la faute du gouvernement à mon avis.

Visitez ce lien http://www.cpcml.ca/Tmld2006/D36100.htm et lisez l'article "Workers and People of Northern Ontario Fight for Their Future" vers le mileu de la page.

Quelques Extraits :

"It used to be, like 10 years ago, that the forest would be attached to specific mills in a community. Somehow, Tembec managed to bend the rules and get permission to redirect the wood supplies all over the place to their other mills."

"What is damning is the fact that the government is allowing all this to happen. As you know, there was that court case at the end of 2005 where the judges said that the Minister of Natural Resources of Ontario was within his rights when he allowed Tembec to close the Opasatika Mill and redirect its wood supply to another location without any consultation with the people of the region. So over the years, it has become a wide open market for multinational corporations like Tembec to do basically whatever they want"

Ce sont des manigances très inquiètantes. Il est difficile de comprendre la légalité du tout. Le groupe STRONG (Saving the region of Ontario North Group) n'a pas exactement les ressources pour emmener une corporation en court. Mais enfin, nous verrons. C'est malheureux pour les gens, la transformation du paysage se manifestera bientôt je crois.

La transformation du paysage se manifeste déjà petit à petit depuis longtemps dans le nord ... Entre le temps que j'avais 8 et 18 ans, mon village s'est transformée dramatiquement. Lorsque je vais tapper 28 ans, il aura changer encore. Pour le pire je pense.

Je vais me promener 1-2 fois par année pis je marche dans le village avec ma blonde, les rues sont désertes. Quand j'étais jeune, y'avait du monde a tout les coins de rues, en vélo, dans les parcs. C'est rendu des villes de vieux retraités. Les jeunes sacre tous leur camps dans l'sud pis retourne pas parce que les grosse compagnies coupent les jobs.

Y'avait un temps que rentrer travailler a la SPruce Falls était le but de ben des gars que je connaissait dont leur père travaillait là. Les connections fesait rentrer du monde. Asteur, tu commence en bas de la chaine puis probablement 5% des nouveaux vont passer. Et pis après ils coupent des employés et le pourcentage diminu, donc le monde vont ailleur pour un emploi.

La situation pour les jeunes dans le nord est pitoyable. Desfois je me retient de propager ma fierté de venir de ce coin là car ça fait pitié.

Nah man, je viens du Nord. J'ai jamais eu peur de le prononcer.
Mais enfin c'est tellement difficile. Les emplois spécialisées n'existent presque pas. Que puis-je faire avec une maîtrise en histoire, metton, dans le Nord?

C'est ça qui me tracasse le plus.

Oh je suis FIER de venir du nord ... je ne voudrais pas venir d'ailleurs ... c'Est juste difficile de voir la dégradation de la région de loin ... se sentir impuissant pour aider ...

Ouien la situation en informatique est le même, a moins que je me retrouve dans un centre d'appel a salaire minimum pour un catagolgue de linge ...

Chutes des Roches Lisse

Chutes-aux-rocher

Je m'en vais à Smooth Rock vendredi matin pour camper. je camp sur la rivière matagamie qui passe directement dans le village. hehe yay!

mais ca doisfaire 5 6 ans que ma famillie est instaler pour camper là

C'est une belle région à mon avis.

Tembec ferme à Smooth Rock Falls

Michel Munger

LaPresseAffaires.com

Après avoir mis fin à ses activités de façon indéfinie à Smooth Rock Falls, en Ontario, en juillet, la forestière Tembec (TBC) annonce qu'elle ferme l'usine de façon permanente.

Les 185 employés syndiqués et 44 administrateurs et cadres de l'usine de pâtes commerciales perdent donc leurs emplois.

Tembec dit avoir pris sa décision après une «une analyse exhaustive de la situation actuelle» et le constat d'une viabilité à long terme qui ne serait pas au rendez-vous.

«L'âge et la taille de cette usine, ses coûts manufacturiers comparativement à ceux de la concurrence mondiale, y compris la disponibilité de fibres à coût abordable, ont été des facteurs clés dans cette décision», explique Yvon Pelletier, président du Groupe des pâtes de Tembec.

Pour la compagnie, la fermeture entraîne une charge de 31 M$ pour le trimestre se terminant le 30 décembre.

Tembec a Timmins est maitenent fermer aussi...:S et ils ferme a Cochrane pour un mois, herperons que cest just un mois et non pour une coupel d'annees.

[quote="taBlog!"]Smooth Rock Falls : le chalet du sud.
par SM

À Smooth Rock Falls, au Nord de l’Ontario, l’usine de pâtes et papier à clôturé ses opérations de façon indéterminée depuis la fin juillet 2006. La valeur des maisons ainsi que la vie à plusieurs familles qui dépendaient de cette usine, le plus grand employeur de la ville, sont écroulés. 200 quelques hommes et femmes ont vu leurs emplois évaporés. C’est la plus grande crise de l’histoire de cette petite ville franco-ontarienne nordique. Mais soudainement une nouvelle tendance est à la mode. Il semble que les maisons –toutes d’une valeur médiocre, des 5 000$ peuvent acheter une maison respectable– se vendent comme des petits pains chauds. C’est maisons sont devenus des chalets pour des sud-ontariens dont la majorité, sinon l’exclusivité, sont anglophones.

Sans voulant faire preuve d’intolérance envers des nouveaux camarades du sud, cette ruée ver le Nord des sud-ontariens donne lieux à une inquiétude. Un peu comme les loyalistes de l’époque, la balance entre francophones et anglophones sera perturbé en faveur du premier.
Traditionnellement, à Smooth Rock, il n’y a pas d’accrochages entre les deux communautés, mais la politique municipale est dominé à l’exclusivité par les Franco-Ontariens. Toujours respectueux –à la québécoises de jadis– les Franco-Ontariens n’ont jamais fait quoique ce
soit afin de brimer les droits des anglophones ; parfois nous pouvons nous questionner sur le manque d’initiative de notre communauté envers elle même! Mais avec une balance favorable (elle est à 60% aujourd’hui en faveur des francophones) aux anglophones, il sera possible que la vie politique se bouleverse. Pourront-nous compter sur des Torontois qui, souvent, peuvent être ignorant de l’histoire nordique, afin qu’ils respectent nos acquis comme nous le faisons présentement? Nous pouvons l’espérer, mais ce n’est que le futur qui pourra déterminer le sort de ce village du Nord.

Une autre question à se poser est où se retrouvera cette population nouvellement sans emplois? La main-d’oeuvre, majoritairement francophone, optera-t-elle pour l’Alberta, gonflant ainsi les rangs de nos compatriotes de l’Ouest? S’exilera-t-elle au Québec pour assurer la protections des acquis francophones? Se recyclera-t-elle dans un nouveau secteur au sud de l’Ontario dans les grands centres anglophones, dispersant ainsi les rangs de nos compatriotes? Le meilleur scénario étant qu’ils se disperses dans les autre communautés nordiques tels Timmins, Hearst ou Sudbury. Autre question : les lois mises en place pour la « protection » de notre langue seront-elles conservés et respectés à la lettre?

Ce sont certes des temps turbulents pour tous. C’est par ceci que je souhaite la meilleure des chances aux gens de Smooth Rock Falls afin qu’ils puissent retrouver une sécurité pour eux et leurs familles.

N.B. L’auteur est originaire de Smooth Rock Falls, village dans lequel il a vécu 18 ans avant de déménagé dans la région de la capitale nationale pour entreprendre ses études.

Source taBlog! : http://tagueule.ca/blog/2006/09/smooth-rock-falls-le-chalet-du-sud.html[/quote]

http://groups.msn.com/SMOOTHROCKFALLSMSNGROUP/enfrancais.msnw