La vue de mon balcon...

So je sort dehors pour fumer une cloppe. Le crick me siffle, comme toujours. Le vent me gèle, comme toujours. Les trains me crient après, comme toujours... sauf que... (God I can't believe I just seen this) sauf que... les trains ne charient pas du blés, des locomotives, des chariots... non.

Sous le voile dans la nuit sudburoise, et la lune qui pend comme une tumeur, on y aperçoit des silouettes militaires au loins.

Des tanks.
Des jeeps.
Des chariots camouflés.
D'autres tanks.
D'autres jeeps.
Coudonc, y n'a combien?

Beaucoup, y n'a beaucoup. Y n'a en crisse! Fabriqué probablement dans les prairies et maintenant en route pour la côte est avant de partir outre-mer.

SCARRY FUCKING SHIT!
SCARRY FUCKING GOD DAMNED SHIT FUCK!

What a fuckin' feeling... voir chariots après chariots rempli d'armes et outils de dégats massifs et de destructions de vies et de sociétés.

FUCKED.

I'M FUCKED.

I NEED A BEER.

I'M OUT.

Exercices militaires en vue?

Quand j'étais petite, nous avions droit à ce genre d'exercice dans notre petit village perdu du Nord de l'Ontario. Nous avions un petit aéroport.... Les soldats arrivaient en parachute - EN PLEIN HIVER! Y avait aussi des skidoos qui tombaient du ciel. Et des caisses de rations, d'armes, etc.

Ils faisaient des exercices de reconnaissance la nuit - ils se cachaient, tout habillés de blanc, dans les bancs de neige. Comme j'habitais en campagne, il faisait assez noir. Imaginez jeter un regard dehors - innocemment - pour voir le banc de neige devant vous bouger et changer de forme!!! Si j'avais été assez vieille (car je vous rappelle, j'avais... 10 ou 12 ans...), j'aurais demandé un bière aussi!

Je vous dirai, aussi, qu'y a rien comme l'arrivée de l'armée pour mettre de la vie dans un p'tit village rural ennuyant....

Chris, si c'était un élan créatif, mes excuses, mais ton texte m'a ramené dans les bancs de neige de mon enfance...

Je me rapelle d'en avoir vu des convois. C'était toujours bien effreyant. Je déteste les armes.