Il faut penser aux avantages de vivre en milieu urbain vs un milieu rural.
Personnelement, je préfère la campagne à la ville pour la sérénité et le calme. Dans une grande ville, tout bouge plus vite. Le monde sont tous pressé. Personne ne prends le temps de respirer et sentir l'air pollué.
D'un autre côté, les soins médicaux sont mille fois meilleurs en milieu urbain. Ma future belle-mère a eu une méningite en décembre 2005 et ses chances de survie était faibles. Avec les soins RAPIDES qu'elle a recu a l'hopital général, elle est toujours avec nous. Avoir été à la campagne, je ne pense pas qu'elle le serait. J'ai vu aussi comment les soins en régions rurales ne sont pas très bon quand mon grand-père fut atteint du cancer. Il fut difficile pour lui d'avoir des soins adéquat. Il passait son temps à voyager à Ottawa, Timmins et Sudbury (pas urbain mais plus gros que Kap). Ce fut une lourde charge de travail pour mes oncles et tantes qui ont du l'amener à ces rendez-vous. Le fait qu'il ne parlait pas l'anglais n'aidait pas, mais le fait reste qu'il aurait reçu de meilleurs soins ici.
Pour la francophonie, je ne sais pas trop c'est quoi serait l'impact. Partir d'un village 70% francophone de 1000 personnes vers une ville multi-culturel majoritairement anglophone de presque 1 million, ça peut évidament avoir un impact sur ceux qui ne tiennent pas à leur langue à coeur. À cet égard, je crois que l'impact est négatif. D'un autre côté, si les francophones des grandes villes se réunissent, de bonnes choses peuvent arriver.
Le changement d'un environment rural à la grande ville n'as pas changer ma façon de faire les choses. Je parle français en premier, anglais en deuxième. Je me croit même plus rattaché au francais que je l'était dans le nord. Peut-être que lorque j'était là-bas, je n'y pensait pas trop car le français était de mise. Ici, l'anglais est plus présent, donc il faut faire attention de ne pas se faire prendre dans le piège.
Je suis d'accord avec swiffer qu'il fait mieux de "sardiner" 100 personnes dans un bloc de 15 étages sur un petit morceau de terrain que de batir 25 maisons séparées.sur 25 terrains Ça épargne certainement plus d'espace vert.
Je suis né là-bas et j'ai grandit 19 ans dans le bois. Je manque le nord, le style de vie relaxe et pas rush-rush qu'est la grande ville. Ma tête est ici, mais mon coeur reste pris dans le muskeg qu'est le grand-nord ontarien. En attendant, je vais sortir de la ville pour avoir de la bonne air.