Vous savez, la Loi sur les langues officielles n'a pas été promulguée pour les francophones hors Québec. C'était un coup contre les Néo-Nationalistes québécois afin que peu importe où se situe un Québécois, il pourra envoyer son enfant à l'école française, à titre d'exemple.
Ne vous faites pas de blagues en pensant que ces lois-là sont là pour nous, demandez à Jean Chrétien, voir, ce qu'il va vous dire.
Conséquemment, la programmation de la SRC est conçue pour les Québécois et par les Québécois. C'est pas si affreux que ça. Néanmoins, le fait même que nous n'avons aucun dire sur la programmation ou même les décisions qui sont prises pour nos propre localités en ce qui trait de Radio-Canada démontre que nous sommes davantage soumis à la volonté de la majorité québécoise ; désolé, montréalaise dis-je.
Et même si 20% de la programmation serait fait par les francophones hors Québec, la grille d'horaire serait abysmale. J'ai fais des petites recherches afin de savoir combiens d'heures d'atennes est consacré à la programmation hors Québec dans nos propre localités et ce résultat est inconcevable. Non seulement avons-nous une minorité de la programmation, elle est mise durant des heures ridicules! Et ce surtout pour la radio de Radio-Canada. On ne peut mieux que les programmes des lèves-tôts (5h à 9h) comme exemple!
Pour ce qui est des heures d'écoutes de pointe, le primetime, cela est réservé pour les programmes de Montréal en majeure partie, parcemée de québécismes qui nous sommes étrangers. Même si nous aurions davantage d'heures d'antenne, cela ne ferait que boucher un trou de 13h à 15h pendant que nous sommes au bureau et qu'on ne puisse jouir des fruits de nos talents locaux.
C'est certain qu'il faut que ça change. Mais ce ne sera pas un mémoir provenant de Timmins, peu importe le nombres de reprises que cela se fait, qui changera cela. Je nous crois impuissant à moins qu'il ait une volonté À MONTRÉAL que cela change.
N'oubliez pas que ça coûte moins cher produire des émissions là et les diffuser ici que vice-versa, ou pire : produire deux différentes émissions, l'une pour l'Ontario, l'autre pour le Québec!
N'oublions surtout pas que certains conservateurs cherchent à repenser les sommes allouées à ce diffuseur public, histoire de couper les dépenses.
Aïe, c'est toute une pente!