La lapidation de Stephen Harper sur la place publique

Dans ce qui est d'abord apparu comme un achat flagrant du vote de Québec pour les élections du printemps prochain, Stephen Harper a mentionné le mot tabou N..... et en a même fait une motion parlementaire. Le Bloc se rallie à Harper ce matin. Les Néocons se réincarnent maintenant en Néonationalistes. Outrage dans le Canada anglais! On veut briser le pays et il faut lapider le vire-capot qui a osé montrer ce sein que nous ne saurions voir dans un tout uni, ce sein que nous avons même caché durant Meech. Bande de tetons...

Le Canard félicite Stephen Harper et le Bloc pour bien vouloir contempler ce joli sein. Il souhaite que Stephen Harper survive à la lapidation publique pour avoir cru pouvoir toucher ce sein sans de graves conséquences. MDCV.

---

Après un tel couaque, espérons que cette occasion de discours civil parmi les hors-Québec sera saisie pour une fois. Mais comment donc s'assurer que nos "porte-paroles" nous entendent nous exprimer pour ou contre la lapidation de Stephen Harper???

Écrivez au devoir. Ils ont trois articles écrits par des F-O dont un éditorial du Voyageur à Sudbury.

SM a écrit:

Écrivez au devoir. Ils ont trois articles écrits par des F-O dont un éditorial du Voyageur à Sudbury.

Je n'ai rien vu sur le voyageur.ca ??? Non je n'ai encore rien soumis au Devoir.

Je me demande si TG devrait tenir un sondage sur la lapidation publique de Stephen Harper: pour ou contre? Le sondage sur le voisin crazy me semble passé date.

L’éditorial de Réjean Grenier, «Une nation qui dépasse la province», publié dans Le Voyageur le 8 novembre, et été repris par le journal Le Devoir (Montréal) le vendredi 24 novembre. Voici quelques-unes des réactions qu’il a suscitées chez les lecteurs.

Pensée!



Citation :



Bonjour Mr Grenier,
En tant que QUÉBÉCOIS, j’apprécierais, dans le future, que vous ne fassiez pas de référence au QUÉBEC lorsque vous commentez sur vos querelles entre Franco-Ontariens et le gouvernement fédéral. Ce n’est aucunement les affaires du QUÉBEC. Et vice versa, les Franco-Ontariens devraient garder leurs nez dans leurs revendications sans impliquer le QUÉBEC.

Le problème est que vous êtes Canadien, et moi je suis QUÉBÉCOIS. Nous n’avons absolument pas les mêmes batailles. Le QUÉBEC et l’Ontario francophone n’ont absolument, mais absolument rien en commun.

Il faut se rendre à l’évidence que le gouvernement fédéral ne fait que de la sémantique et rhétorique. Il ne reconnaîtra jamais le fait francophone au Canada. C’est rêver de penser le contraire. Ce n’est que de la politique, pure et simple.

Ne cachons rien, le seul sentiment des Ontariens envers les Québécois est la haine pure.

If you need a translation, please make an inquiry.

Sincèrement,

Jocelyn Fillion, Chicoutimi.



Citation :

Francophone Nations of Canada

The Province of Québec has the same constitutional powers and position as every other province in Confederation and should not be granted any change except through the will of the people of Canada.

BUT...

Just as we recognize Aboriginal rights of First Nations peoples in Canada, so we need to recognize the cultural-linguistic rights of the Francophone Nations of Canada. This needs to include Francophones both within and without the Province of Québec as well as other Francophone nations such as the Acadians and Metis peoples.

By separating the territoriality of the government of the Province of Québec from the sociological reality of the existence of several Francophone Nations within Canada, we can reduce the threat of sovereignty-independence (as every MP has sworn to do all to protect the integrity of the Canadian confederation), protect the rights of non-separatists within the Province of Québec (Anglo, Franco and Allophones) and protect the rights of other Francophone Nations outside the Province of Québec in every other province of the Confederation.

Respectfully yours,

Mark Canning, Vancouver

Je l'aime Réjean Grenier. Je suis probablement un des seuls en Ontario français, mais je l'aime. Un vieux qui a de la gueule... das right.

morneau_j a écrit:

Bonjour Mr Grenier,
En tant que QUÉBÉCOIS, j’apprécierais, dans le future, que vous ne fassiez pas de référence au QUÉBEC lorsque vous commentez sur vos querelles entre Franco-Ontariens et le gouvernement fédéral. Ce n’est aucunement les affaires du QUÉBEC. Et vice versa, les Franco-Ontariens devraient garder leurs nez dans leurs revendications sans impliquer le QUÉBEC.

Le problème est que vous êtes Canadien, et moi je suis QUÉBÉCOIS. Nous n’avons absolument pas les mêmes batailles. Le QUÉBEC et l’Ontario francophone n’ont absolument, mais absolument rien en commun.

Il faut se rendre à l’évidence que le gouvernement fédéral ne fait que de la sémantique et rhétorique. Il ne reconnaîtra jamais le fait francophone au Canada. C’est rêver de penser le contraire. Ce n’est que de la politique, pure et simple.

Ne cachons rien, le seul sentiment des Ontariens envers les Québécois est la haine pure.

If you need a translation, please make an inquiry.

Sincèrement,

Jocelyn Fillion, Chicoutimi.

Normalement je devrais être scandalisé, mais tout ce que ce commentaire veux faire c'est faire chier les gens avec très peu de substance. Le commentaire aurait pu être intéressant si elle n'aurait pas une allure condescendente.

Voici ce que j'ai soumis au Devoir aujourd'hui:

Citation :

Perspectives hors-Québec sur la Nation

Un porte-parole d'une association provinciale de l'Ouest canadien se demandait si le premier ministre avait considéré comme des citoyens "de deuxième classe" le million de francophones vivant à l’extérieur du Québec. Mais ne sont-ils pas déjà de deuxième classe en s'affichant si peu comme francophones ou Canadiens-Français dans leurs propres médias, par exemple? Un citoyen "de première classe" devrait pouvoir discuter de la Nation avec d'autres partageant sa situation et s'assurer que son porte-parole exprime le consensus qui résulte du discours civil. Qu'on soit en accord ou désaccord, la valeur de cette motion hors-Québec vient du fait qu'elle puisse réveiller les francophones vivant en situation minoritaire à vraiment se poser des questions sur ce qui leur arrive, que les Québécois (ou Canadiens-Français) forment ou ne forment pas une Nation dans un Canada uni, ou pas uni.