Ok, bilan de la journée d'hier, aux États Généraux:
J'avais peur d'être la seule «jeune» mais finalement, on était quatre (deux du secondaire, deux de l'université). Mais je pense qu'il y avait beaucoup moins de participants que prévu (seulement une centaine de personne). Déjà là, ça envoyait un message clair.
Quand ça a commencé, je me suis un peu demandé ce que je faisais là. Des gens qui aiment parler et s'écouter parler. Mais l'animateur de la journée est venu nous voir, les jeunes, lors d'une pause et nous spécifier que c'était extrèmement important qu'on donne notre opinion pendant la journée. Que notre parole devait absolument être entendu, qu'on était l'avenir et blabla, bref, il voulait qu'on s'exprime.
Avant d'être diviser en six groupes pour la discussion, je me suis entendu avec les autres jeunes de ce qu'on devait dire, des problématiques dont on devait discuter. Et ça a plutôt bien fonctionné. Dans mon groupe, de la minute que j'ai pu prendre la parole, j'ai aussitôt été appuyé par d'autres moins jeunes. Tous étaient d'accord que les choses devaient changer, que l'ACFO devait davantage miser sur la jeunesse et devait cesser d'attendre qu'ils viennent à elle. On en a conclu que les moyens et les objectifs de l'ACFO étaient dépassés, que celle-ci devait rajeunir son image. Et ce constat est venu dans tous les groupes de discussion. Ça été la grosse conclusion de la journée. Félix Saint-Denis l'a dit: l'ACFO doit cesser de se demander ce que les jeunes peuvent faire pour elle, mais plutôt ce qu'elle peut faire pour les jeunes. Aller faire eux, plutôt que t'attendre qu'ils viennent à elle.
Ah, et pendant l'heure du dîner, François Désormeaux (le dg de FrancoBiz) est venu me chercher pour que je discute d'internet et de ses avantages. Il m'a entre autre présenté un directeur d'école retraité qui croit que l'utilisation des réseaux internet et du bloguage est absolument la voie à prendre pour les Franco-Ontariens. Il blamait le manque de promotion (surtout dans notre région) de ce moyen de communication. On a aussi parlé de taGueule (François trouve que c'est un espace de débat et discussion super innovateur, il vient parfois faire son tour) et j'ai distribué l'adresse à quelques personnes.
Conclusion: Il y a, et il y aura des gens qui aiment parler pour s'entendre parler, et qui sont peu ouverts aux recommandations et aux propositions des autres. Mais il y en a d'autres qui voient que ça ne vas plus, qu'il y a une nécessité de changement et qu'ils doivent davantage tendre la main aux jeunes. Est-ce que nos recommandations vont porter fruit? Je ne sais pas, mais au moins, on a été entendu.