The Ontarian Quick Fix : La honte nord-américaine sur l’écologie.
par SM
Si vous suivez un peu l’actualité ontarienne, vous avez sans aucun doute entendu parler d’un projet d’enfouissement de déchets nucléaires tout près des Grands Lacs par le gouvernement ontarien ; une autre étape dans leur projet d’électrification urbaine.
Loin d’être surprenant, les groupes écologiques, voir même un élu américain, proteste cette initiative mal conçue. Les « Quick Fix » ontariens ne font que faire la honte de notre province au sein du Canada et vers le monde. Avec l’Alberta, nous sommes les guerriers de l’environnement ; malheureusement pour nous, nous sommes du mauvais côté.
Que pourrait motiver Queen’s Park à entreprendre un tel projet? Il manque d’énergie pour subvenir à la demande. Du moins, c’est ce qu’on nous dit. J’ai plutôt intérêt à souligner le commerce triangulaire Québéco-Ontarien-Californien. Vous savez, l’électricité coûte très cher en Californie, ce n’est pas une société d’État qui gère le tout. L’Ontario achète de l’électricité du Québec à bas prix (ils en ont!), ensuite refoule cette même électricité aux États-Unis afin d’en faire un joli profit sur le dos des consommateurs. Riche province comme nous le somme et le potentiel hydroélectrique si évident, comment peut-on jouer sur le dos des Ontariens comme ça?
Demandez donc à McGuinty, Eaves et Harris. Assurément cette idée géniale de garnir les coffres d’État est venue de l’un d’eux. Le pire est qu’au lieu de régler le problème tout en prenant en considération l’environnement, le « Quick Fix » ontarien jouit de la préférence.
Avez-vous vu la propagande pour les réacteurs CANDU? Tout semble rose. Mais jeter donc un coup d’oeil sur le trille au bas de cette page haineuse de propagande. Elle cache les conséquences funestes que nos enfants auront à payer par ce que monsieur Thompson aime son climatiseur au bout et que le gouvernement ontarien est trop cheap pour payer les chantiers de constructions pour bâtir de nouveaux barrages, ou même pour payer une étude sur la viabilité d’un réseau éolien.
Le fait est que le gouvernement ontarien souhaite utiliser les infrastructures mises en place et à décidé « Hé mec, l’économie ralentie, vaut mieux sauver les meubles! ». C’est évident, l’économie ontarienne ralentie. C’est un fait, nous avons besoin d’électricité. C’est un fait, le gouvernement ontarien planifie d’utiliser les réacteurs nucléaires CANDU puisque elle ne sait fournit à la demande. C’est un fait qu’ils veulent enfouir les déchets nucléaires tout près des Grands Lacs. C’est un fait que peu importe où ils veulent enfouir ces déchets (pourquoi pas Kirkland Lake? Vous avez peur des affiches « Pas de poubelles torontoises! » ; le grand spectacle de solidarité nord-ontarienne?) ce sera un désastre écologique pour notre progéniture. McGuinty, va consulter un manuel d’histoire et fait de la lecture au sujet de Robert Bourassa! Emboîtons le pas et suivons le Québec qui est sans aucun doute plus éthique dans ses décisions d’électrification!
Manque de vision, manque d’argent, et propagande. Les trois font la somme d’un désastre et d’une honte. L’Ontario doit changer son fusil de côté. Étant la province la plus populeuse, montrons un peu de leadership! Sinon nos enfants devront réparer nos erreurs dû à notre
lâcheté!
Source taBlog! : http://tagueule.ca/blog/2006/10/ontarian-quick-fix-la-honte-nord.html
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