Racisme linguistique sur Facebook à Ottawa

Salut à tous et à toutes,

Il existe un groupe sur Facebook basé à Ottawa, une tendance chez les universités, nommé 'I dont need sex because Ottawa U fucks me all the time' afin de donner la parole aux étudiants à s'attaquer à ce qu'ils n'aiment pas de leur université.

Les choses se sont corsés. J'avais lâché le groupe, moi, après que je l'ai considéré unilingue et impropise à la discussion dans les deux langues officielles. Je n'avais pas tort du tout. En lisant de nouveau aujourd'hui (et je l'est rejoint afin d'en mettre mon ti brin de sel) nous constatons qu'un membre s'est attaqué sur les francophones.

Le tout s'amorce avec le sujet « French in Ottawa U » auquel il est écrit :
(les noms sont exclus pour des raisons bien simple)

Citation :

Post #1
2 replies
XXXXXXXX wrote on Oct 15, 2006 at 1:08 PM
how many of you have been screwed by Ottawa U because you dont speak french? whether its not getting a class you really need because its full (And the only option is to take a french one) or by not able to get a job because ur not bilingual? Or how about all those lovely scholarships that are only open to bilingual (or francophone) students???

i dont mind the whole bilingualism thing; but 35% of the student population should NOT Have a priority over the remaining 65%.

Ce qui à attiré cette réplique :

Citation :

XXXXXXXXXX replied to XXXXXX's post on Oct 16, 2006 at 6:47 PM
Heu buddy,
We francophones learn to speak english, you can do the same.
or is it that we're just more intelligent to learn 2 languages?

Vous pouvez sûrement vous imaginé ce que cela a entraîné. Des attaques racistes. Anti-québécois, anti-anglais, franco-ontariens, acadiens et autre dans le milieu disant « HEY CHPAS QUÉBÉCOIS MOÉ, JE SUIS ONTARIEN PIS TÉ PAS CORRECTE À DIRE CE QUE TU DIS! » etc. Cafouillage, brassage de marde, attaques contre la personne, des faux-faits avancés et des arguments tous croches.

D'où ma réplique. Je crois qu'elle est sobre, je crois qu'elle est loin d'être une attaque personnelle contre qui que ce soit. Mais elle critique les DEUX côtés.

Citation :

J’en reviens pas. Le racisme, l’intolérance, l’ignorance, les attaques linguistiques? Où en sommes nous, aujourd’hui, avec de pareilles attaques contre la personne puisque sa culture est différente d’un autre? Où en sommes-nous? À aujourd’hui bien sur. Toujours tourmentés par la haine d’autrui ; le tout bloque notre pays, bloque notre université.

It seems indeed very sad that still today we feel the need to attack one another on the basis of ones culture, ones language, ones heritage which cannot be changed and never could be chosen. What justifies such actions? Jealousy? Ignorance? It has been going on since even before the birth of this country. Saddening indeed.

Il est certainement difficile pour les gens, peu importe leur langue, d’accepter de tels propos cuisants. Règlent-elles des choses? Non, elles se basent sur des arguments gratuits, faux, et mal conçus. Quand nous pensons à des organismes comme Canadians for Language Fairness qui luttent contre le bilinguisme, s’inspirant d’une haine et un faux-fait que les gens ne se font pas engagés puisqu’ils sont unilingues, quel honte!

We cannot even accept each other. We as Canadians, we say Québécois with a negative connotation, they say Canadiens with distain. Neither believes the other lives within their respected majority, as if a homogenous people lived within well defined borders. You are wrong. We French-Canadians are everywhere. English-Canadians as well. We are supposed to be a nation, yet nothing seems to point in that direction.

Oui nous sommes vivants, francophones, partout. De la Colombie-Britannique à Terre-Neuve. Nous héritons d’une histoire et d’une langue commune et nous sommes choyés d’avoir un amalgame de culture mondiale. Nous sommes Québécois, Acadiens, Ontarois, Fransaskois et j’en passe, nos noms sont Jean, Frédérick, Abdoul, Moustafa, Nguyen, Derek et autre. Mais nous sommes.

We complain on the basis of very ridiculous things. I invite you all to read Graham Frazers ‘Sorry! I don’t speak French.’, a wonderful book exposing many misconceptions and how we can rectify the system which seems to be going nowhere. To all of my Anglophone companions, don’t worry, we don’t bite. After all, how many times have we switched to your tongue to better accommodate you. Indeed, sometimes it’s insulting, and I apologize, we mean nothing wrong by it. However think about the times you were rejected, you were cast aside, you weren’t part of the group, because you didn’t speak French. Now you know how we feel whenever we must speak English to enjoy any social activity. It’s against our nature yet we still do it. I believe that earns us some kind of respect.

Certes, nous sommes souvent porté à blâmer nos compatriotes anglophones puisqu’ils n’apprennent pas le français. Il est évident que leur situation sociale n’est point encourageante pour cela. Impossible de pratiquer, le fait que nous changeons de langue pour les accommoder, l’inutilité de la langue française en plusieurs situations ne sont que quelques exemples qui empêchent l’apprentissage d’une langue seconde. N’oublions point que nous sommes 8 millions au sein d’une mer de 322 millions d’anglophones. Il est beaucoup plus facile pour nous d’écouter des programmes de télévision anglaises et de rencontrer des anglophones. Tous ne sont pas forcément méchants!

It is my hope that we shall put these squabbles aside us all, and stop the hate. Stop the racism. How could anyone say this isn’t racism? It is, of the worst case because it’s against an entire people. Most of it is because of ignorance, on both sides. Arrêtons la haine, rien n’est profitable avec cela. Tous perdent. Arrêtons ce racisme, des deux côtés.

We're both wrong for doing it ;
nous sommes tous dans l'erreur à le faire.

Sincèrement, Sincerely,

Serge

À vous de jouer.

Le Droit a aussi été contacté au sujet de cet événement.

"whether its not getting a class you really need because its full (And the only option is to take a french one) or by not able to get a job because ur not bilingual?"

Mais how about les francophones qui doivent prendre des cours en anglais parce que l'Université a fait des coupures et refuse de les offrir en français?

en tout cas, je vais aller voir ça.

Fleur de Lys a écrit:

t les francophones qui doivent prendre des cours en anglais parce que l'Université a fait des coupures et refuse de les offrir en français?

Bonjour!

Je n'arrive pas à trouver le groupe..

https://uottawa.facebook.com/topic.php?uid=2204436664&topic=1501&ref=mf

Si cela ne fonctionne pas, le nom du groupe c'est "I don't need sex, because Ottawa U fucks me all the time" et la discussion c'est "French at Ottawa U."

Ahhhh!

Merci !

Oui...j'ai quité ce group apres un petit boute...cest un peu débile...