L'APF couvre finallement la nouvelle de la Nation québécoise. En bas de couverture, sans toutefois les commentaires éditoriaux, on trouve la réaction du porte parole Jean Johnson, président de l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA):
- Citation :
- « Est-ce qu’on est en train de dire au million de Canadiens francophones vivant à l’extérieur du Québec et au 1,5 million de francophiles que la langue, l’histoire et la culture francophones au Canada se limitent au territoire québécois? Comment le premier ministre définit-il plus d’un million d’autres francophones vivant à l’extérieur du Québec? Des citoyens de deuxième classe »
Le Canard se demande si nous ne sommes pas présentement des francos de deuxième classe de toutes façons dans tout l'Ouest canadien, que les Québécois (ou Canadiens-Français) forment ou ne forment pas une Nation dans un Canada uni ou pas uni. Un franco de première classe devrait pouvoir se poser cette question avec d'autres partageant sa situation et s'assurer que les porte-parole réflectent le consensus qui résulte et s'assurer que les porte-parole réflectent le consensus qui en résulte. Prétendre autrement semble démagogue.
Le Canard en est finallement venu à la conclusion que cette motion de la nation québécoise est en grande partie un
"smeauquescrine" mais que sa valeur hors Québec vient du fait qu'elle puisse réveiller les hors-Québec à s'engager à un discours civil et à vraiment se poser des questions. Mais pour cela, il faudrait que les porte-parole ainsi que les médias officiels essaient de faciliter un tel discours civil. Le font-ils? Si oui, quel est-il? Si non, pourquoi pas?
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