Belinda : « je ne pas être candidate »

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Belinda : « je ne pas être candidate »

It is officiel, comme les deux langues nationales, Belinda Stronach, ze week blonde, ne pas être candidate for leadership at ze Liberal Parti of Canada. C’est dommage pour tous les observateurs de la scène politique. Belinda avait en effet beaucoup de charisme, surtout dans la langue d'André Boisclair.

Dans sa biographie, on peut lire que l’héritière de la pièce d’auto est l’une des cent personnes les plus influentes au monde, que c’est la femme d’affaires la plus puissante au Canada et la deuxième au monde, qu’elle est l’une des leaders de demain sur le plan mondial, qu’elle fait partie des quarante meilleurs dirigeants d’entreprises âgés de moins de quarante ans au Canada.

Elle est bien entendu aussi très impliquée dans sa communauté. Mais la biographie n’explique pas ce qu’elle fait exactement dans cette communauté. Change-t-elle les couches des personnes âgées dans un centre d’accueil ? Aide-t-elle les jeunes délinquants à faire leurs devoirs ? Ramasse-t-elle les ordures qui s’accumulent dans les espaces publics ? Passe-t-elle ses week-ends dans les familles à faibles revenus afin des les aider dans les tâches ménagères ? Accompagne-t-elle les sidatiques en phase terminale pour qu’ils gardent de la vie sur terre l’image angélique de son frêle visage blond ? Elle est impliquée, c’est ça qui est écrit et c’est tout ce qui compte.

Bref, à lire son hagiographie qui ne précise pas son niveau de maîtrise du Français, Belinda est la Lance Amstrong de l’économie, la mère Theresa de l’action communautaire, l’Einstein des affaires, la Sylvie Fréchette de la politique, la Véro du Parlement, le pendant féminin de Marc Labrèche dans le Fric Show canadien.

Comment le parti de Denis Coderre, de Stéphane Dion et de Lucienne Robillard peut-il faire pour ne pas à avoir à sa course au leadercheap une telle personnalité riche, c'est le cas de le dire, en rebondissements, flamboyante, raffinée, généreuse, puissante et, si on en juge par ses retournements de veste, son attitude avec son ex et sa franchise avec son équipe, honnête ?

Je vous invite à découvrir la biographie dithyrambique de Mme Stronach au complet sur son site.

Délectez-vous, c‘est la seule page du site en français.

Source: http://blogue.branchez-vous.com/archives/2006/04/belinda_je_ne_p_1.html