Une université Franco-Ontarienne: quelle action entreprendre

Une université Franco-Ontarienne : quelle action entreprendre? par SM

Il y a quelques semaines, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) a indiqué qu’elle visiterait de nouveau le dossier d’une université franco-ontarienne. Nous sommes tous d’accord que l’éducation est essentielle pour l’avenir. Pour une communauté comme la nôtre, une université propre à nous encouragerait les échanges entres régions et pourra peut-être refaire une solidarité –qui est fragile aujourd’hui– entre nous. C’est un projet immense qui doit être abordé avec beaucoup de sobriété. Rappelons-nous du projet du Collège des Grands-Lacs (CGL) qui s’est écoulé il y a quelques années. Les dettes immenses ont anéanti le projet. Il ne faut surtout pas répéter l’histoire.

Au sujet du Collège des Grands-Lacs, il ne faut pas oublier qu’il existe aussi le Collège Boréal qui a un certain succès, ce qui peut avoir nuit au développement du premier. Même si le Collège des Grands-Lacs était localisé à Toronto, il est possible qu’il soit victime d’une sursaturation de collèges de langues française ; il ne faut surtout pas oublier le Collège universitaire de Hearst dans la liste d’institution francophone.

Les Franco-Ontariens ont deux instituts universitaires, tous deux sous un cadre de bilinguisme. Ceci assure aux Ontarois l’obtention d’une éducation de premier, deuxième et de troisième cycle à l’Université Laurentienne et à l’Université d’Ottawa. Prenons garde : ces deux instituts ne sont pas francophones, mais bilingues. Conséquemment, il n’y a aucune institution propre aux Franco-Ontariens.

La construction d’une nouvelle université, celle-ci française seulement, constitue-t-elle une sursaturation d’institutions universitaires pour les Franco-Ontariens? Il se peut fortement que oui. De première vue, tenant pour acquis les coûts reliés à la construction d’un campus (sans que nous sachions aujourd’hui où se situerait cette université ; probablement à Toronto), à l’achat d’équipement et d’une main-d’oeuvre qualifiée et compétente, la construction d’une université franco-ontarienne semble être farfelue. La population ne justifie pas une nouvelle institution. Certes, il y a l’Université de Moncton en Acadie, mais n’oublions pas les deux institutions bilingues toujours existantes en Ontario.

La solution serait-elle donc la consolidation des deux institutions bilingues de l’Ontario afin d’améliorer l’accessibilité et la qualité de l’enseignement? Çà semble être ce qui est le moins dispendieux. Bien que la situation est loin d’être parfaite à Laurentienne et à Ottawa, se concentrer sur les institutions déjà en place plutôt qu’engendrer des coûts faramineux chez les contribuables avec la construction d’une autre université peut-être la décision la plus sage. Toutefois, il reste à savoir si l’AFO tentera sérieusement d’entreprendre un projet de création d’une université franco-ontarienne ou la consolidation de nos deux institutions ; l’auteur espère pour le dernier de ces deux choix.


Source taBlog! : http://tagueule.ca/blog/2006/09/une-universit-franco-ontarienne-quelle.html

Pi quoi faire de l'Université de Hearst? N'est-elle pas une université de langue française en Ontario? Je ne suis pas certain, c'est la raisons pour laquelle je demande, au cas où qqun le sait.

Mais ma question n'a pas rapport au problème qui est soulevé dans le blog. Je suis de l'avis qu'une institution proprement franco-ontarienne n'est pas nécessaire. Qu'une telle institution saturerait le choix des franco-ontariens. "La population ne justifie pas une nouvelle institution". Exactement ce que je pensais...

Moi j'opte pour le statut-quo face à l'information que j'ai. Je ne comprends pas comment la consolidation des deux universités (Ottawa et Laurentienne) pourrait avantager la communauté franco-ontarienne? Serait-il possible d'expliquer?

L'Universite de Hearst mesemble c'est juste une branche de l'Universite Laurentienne avec un choix tres limité de cours.

Ah! Merci. Ç'a du sens.

C'est un collège universitaire qui est, effectivement, rattaché à Laurentienne.
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Je suis d'accord avec la saturation des institutions. c'est pourquoi j'opte pour l'option de consolidation.

Je suis tellement d'accord avec vous. L'Université Franco-ontarienne est une idée inutile. C'est une idée stupide, un perte de temps et d'énergie. On est très bien servi à l'U de O et à Laurentienne.

gringo a écrit:

Je suis tellement d'accord avec vous. L'Université Franco-ontarienne est une idée inutile. C'est une idée stupide, un perte de temps et d'énergie. On est très bien servi à l'U de O et à Laurentienne.

D'accord!

Ca pourrait s'appeler l'université Franco-Quétaine.

Citation :

Je suis d'accord avec la saturation des institutions. c'est pourquoi j'opte pour l'option de consolidation.

Scuse, je pensais que consolidation voulait dire de les fusionner... tsé comme les consolidations de dettes... mais je vois que consolidation veut dire "rendre plus solide".

l'université de sturgeon falls.

swiffer a écrit:

l'université de sturgeon falls.

NICE!! J'aime!

j'ai un cotton ouaté qui dis ca.

gringo a écrit:

Je suis tellement d'accord avec vous. L'Université Franco-ontarienne est une idée inutile. C'est une idée stupide, un perte de temps et d'énergie. On est très bien servi à l'U de O et à Laurentienne.

Vous êtes très bien servi oui..j'avoue!!

Mais sa s'rait pas cool!! avoir un université uni-lingue.. ok sa se dit pas mais bon Mais bon, sa va pas se faire avant que j'vais a l'U donc.. ouin

Non.

ton opinion...

manque d'optimiste des gens...cé pour ca que sa va pas se faire.. (j'pense)

Crois-tu vraiment que 3 universités francophones vont survivre?

le Collège des Grands Lac n'a pas survit. De plus, il faut engager des docteurs, former des facultés ouvrir une bibliothèque. Honnêtement c'est inconcevable.

On avait la même perception pour les École secondaires..pis apres Les collèges...

SM a écrit:

Crois-tu vraiment que 3 universités francophones vont survivre?

le Collège des Grands Lac n'a pas survit. De plus, il faut engager des docteurs, former des facultés ouvrir une bibliothèque. Honnêtement c'est inconcevable.

Dépendamment d’où et comment on abord un tel projet, oui c’est possible. Les universités n’ont pas besoin de beaucoup de monde…30 000 + étudiants comme a Ottawa, Toronto…etc n’est pas la norme. Trouver 2 000 personnes pour étudier à une exclusivement université francophone est faisable je crois.

De plus, Ottawa, a déjà une école de médicine et ça a un plus grand sens d’étudier la science politiques à Ottawa qu’ailleurs. La ville de Waterloo a deux universités par ce que les deux doyens se sont chicaner à propos des buts de l’université. Donc l’un a quitté et a fondé l’université de Waterloo pour mettre de l’accent sur les maths et les sciences pures. Tant que WLU met l’emphase sur les Arts.

Donc pourquoi pas crée une université francophone qui spécialise sur le commerce et l’économie?

Bâtir une nouvelle université en 2006: calatu vraiment du bon sens??? Les bureaucrates aiment bien construire des beaux monuments pour faire des beaux discours. Mais financer cela n'est drôlement pas évident.

Tenir une université virtuelle (avec vidéo en ligne) de haute gamme en situation minoritaire me semble plus appropriée. Même problème dans l'Ouest incidemment. On entend souvent que les francos s'assimilent parce que "ils n'ont pas d'endroit ou aller une fois que le Secondaire est terminé."

Proposer le sujet du commerce et l'économie est ambitieux mais intéressant, compte-tenu des ratrappages nécessaires.

gaulois a écrit:

Tenir une université virtuelle (avec vidéo en ligne) de haute gamme en situation minoritaire me semble plus appropriée. Même problème dans l'Ouest incidemment. On entend souvent que les francos s'assimilent parce que "ils n'ont pas d'endroit ou aller une fois que le Secondaire est terminé."

Ouf! Brutual. Gaulois, t’as jamais fais des études a distance ?

Vraiment, ça c’est une « solution » d’un fonctionnaire!!!

Une université uniquement en français en Ontario est la suite logique pour le system scolaire Ontarien et c’est aussi nécessaire comme noyau de lieu de rencontre a long terme pour les jeunes francophones. C-à-d. On ne peut pas ignorer le fais que beaucoup de gens s’accouplent au cours des années universitaire. Est-ce qu’ont veut des histoires de « how we met » ou des histoires de « nous, nous sommes rencontrer… » ?

Il y a plus pour une expérience universitaire que les salles de classe. L’université sa inclue jouer aux sports, ce soualer, s’embrasser, travailler, geler, s’entraîner…

Je suis très familier avec les études à distance avec le programme de Queens de e-MBA. Pas de fonctionnaire là-dessus... ;-)

Pas question de faire un "Second Life" (voire reportage à la SRC via le Canard) mais peut-être que je t'apprendrai que de nouveaux campus universitaires bien établis (e.g. Harvard Law School, Columbia, Standford, etc...) sont créés à même Second Life! Côté affaires, Wired, Reuter, CNET, Telus, Sony, etc... s'y sont installés! Alors si on pense enseigner les affaires, peut-être faudrait-il le faire dans un environnement fondamentallement différent. Autrement l'université enseignera des choses qui ne sont plus pertinentes dans le monde réel pour des jobs de fonctionnaires tel qu'ils font tellement souvent. Les retards des francos en situation minoritaire sont déjà prononcés; il ne faudrait pas les rempirer!

Définitivement pas le repaire des bureaucrates ou peut-être l'est-il après tout s'ils n'ont pas de vie en premier lieu?

Bien sûr qu'il y a besoin d'un endroit physique de rencontre, mais ca ne vaut pas dire qu'il faut construire des beaux monuments. Le campus du futur sera bien différent... Probablement beaucoup plus distribué spatiallement. Cela dit, ce projet demeure fascinant.

Oui pour Une université Franco-Ontarienne!!!:D

C,est que, les anglos eux, ont 10 millions d'habitants, ils peuvent faire des collèges et universités un peu partout. Nous avons une clientèle de 500 000. Je crois que la qualité ne serait pas au rendez-vous.

Suite logique ou non, renforcer nos institutions déjà en place devrait être notre priorité à mon avis.

SM a écrit:

Suite logique ou non, renforcer nos institutions déjà en place devrait être notre priorité à mon avis.

Un campus virtuel (comme extension du Collège Boréal et du Collège des Grands Lacs) combiné avec une meilleure présence réelle en régions???

Pourquoi pas? C'est un début.