Phase I du rapport Gomery

Je ne l'ai pas lu, je n'ai pas vraiment de temps pour commenter, et je ne pense pas le lire en entier... mais je me suis dit que ça intéresserait peut-être certains d'entre vous.

Pour plus d'informations et le rapport en entier: http://www.gomery.ca

Radio-Canada.ca a écrit:

Martin blanchi, Chrétien blâmé

Le premier rapport du juge Gomery conclut qu'il y a eu ingérence politique dans la gestion des commandites, et que le versement de dons au Parti libéral du Canada a permis à des agences d'obtenir des contrats.

Dans son premier rapport, le juge Gomery fait porter à Jean Chrétien une partie du blâme pour la mauvaise gestion du programme des commandites. L'ancien premier ministre a fait fi de la suggestion de la greffière du Conseil privé en décidant de conserver la gestion du programme à son cabinet, sans toutefois l'encadrer suffisamment.

Ainsi, le chef de cabinet de M. Chrétien, Jean Pelletier, a eu toute la latitude pour exercer une ingérence politique dans le choix des agences et des événements à commanditer, en donnant directement des instructions au directeur du programme, Charles Guité, sans passer par le sous-ministre des Travaux publics.

Le juge Gomery condamne cet « empiètement du politique sur la conduite des affaires administratives » qui constitue, selon lui, « un dangereux précédent qu'on ne saurait entériner ».

Alfonso Gagliano porte également une partie du blâme. À titre d'ancien ministre des Travaux publics, il a lui aussi court-circuité son sous-ministre pour influencer directement l'administration du programme des commandites, parfois à des fins partisanes. M. Gagliano est également blâmé à titre de lieutenant québécois du Parti libéral du Canada pour avoir toléré des méthodes malhonnêtes de financement du parti.

Quant à l'actuel premier ministre, Paul Martin, il échappe à tout blâme. Le juge Gomery a considéré qu'à titre de ministre des Finances, M. Martin ne supervisait ni les dépenses du cabinet du premier ministre, ni celles du ministère des Travaux publics. Les autres députés et ministres sont eux aussi blanchis.

Pots-de-vin et trafic d'influence

En plus de son chef de cabinet, Jean Chrétien voit son grand ami Jacques Corriveau subir les foudres du juge Gomery.

Le juge considère que ce militant libéral, dirigeant de l'entreprise Pluri-Design, a mis sur pied un système de pots-de-vin et de trafic d'influence, grâce auquel il a profité des fonds du programme des commandites pour s'enrichir et contribuer au financement de l'aile québécoise du Parti libéral du Canada (PLCQ).

Le juge Gomery a accordé foi au témoignage de Jean Brault, ex-dirigeant de Groupaction, qui a affirmé que ses dons au PLCQ lui avaient permis d'obtenir des contrats du gouvernement dans le cadre du programme des commandites.

Le juge a cru Jean Brault lorsqu'il a affirmé que Jacques Corriveau et Alain Renault, lui aussi proche du PLCQ, l'ont invité à aider le PLCQ et qu'ils lui ont aussi permis de rencontrer Charles Guité.

Les avantages au PLCQ ont notamment consisté en dons d'argent et en salaires payés par Groupaction à des gens qui travaillaient en réalité pour le Parti libéral.

Le juge Gomery considère que plusieurs ténors du PLCQ, « se sont déshonorés et ont déshonoré le parti politique », en contournant les lois sur le financement des partis politiques. Il nomme spécifiquement deux directeurs généraux, Michel Béliveau et Benoît Corbeil, de même que Joseph Morselli, responsable de la collecte de fonds, et Marc-Yvan Côté, organisateur de 21 circonscriptions électorales, qui a accepté d'importantes sommes d'argent en liquide.

La vache à lait des agences

Cinq agences de publicité (Lafleur, Gosselin, Groupaction, Everest et Coffin) qui ont donné de l'argent au PLCQ ont obtenu des contrats très lucratifs du gouvernement, souvent sans appel d'offres. Surfacturation, gonflement des frais et des commissions étaient la norme dans la plupart de ces agences. Bien que certains rapports de vérification aient dénoncé la gestion du programme, aucune modification significative n'y a été apportée avant que Ralph Goodale ne prenne la tête du ministère des Travaux publics en 2002.

Le juge Gomery a mis en doute la plupart des témoignages de dirigeants d'agences, à l'exception de celui de Jean Brault.

Ainsi, à propos des trous de mémoire de Jean Lafleur, dont l'entreprise a reçu des contrats gouvernementaux d'une valeur de 65 millions de dollars, il affirme qu'il est « évident que la Commission avait devant elle quelqu'un qui préférait passer pour un imbécile plutôt que de dire la vérité ».

800 000 $ illégalement versés au PLC

Le commissaire conclut que le PLC a reçu au moins 679 497 $ en contributions illégales de la part de Jean Brault et de Jacques Corriveau. Ce montant gonfle à 769 497 $ si l'on retient le témoignage d'un des témoins, Michel Béliveau, ancien directeur général de l'aile québécoise du PLCQ.

En outre, le juge Gomery évalue à 109 312 $ l'« avantage financier » dont aurait profité le PLCQ grâce au travail qu'a effectué pour le parti un employé de M. Corriveau, Serge Gosselin. Il est donc possible de déduire que le PLC a touché illégalement près de 880 000 $ grâce aux commandites.

Un rapport volumineux

Le juge Gomery a rédigé son rapport après l'audition de 172 témoins entre septembre 2004 et juin 2005, et l'analyse de millions de pages de documents, notamment les comptes-rendus des réunions du Cabinet.

Intitulé « Qui est responsable? », le document de 700 pages décrit les détails du scandale des commandites.

Il est accompagné du rapport de vérification juricomptable, préparé la firme Kroll Lindquist Avey.

En février, le juge Gomery doit publier un deuxième rapport, dans lequel il proposera des mesures pour éviter la répétition d'un tel scandale.

Le programme des commandites a été mis sur pied après le référendum de 1995, dans le but d'assurer la visibilité du Canada au Québec. Plus de 330 millions de dollars ont été dépensés dans le cadre du programme.

Il a été aboli en décembre 2003.

Parallèlement à l'enquête du juge Gomery, la Couronne a porté des accusations de fraude contre Paul Coffin, Jean Brault et Charles Guité.

Elle a aussi entamé des poursuites au civil pour récupérer une quarantaine de millions de dollars versés en trop aux agences de publicité qui ont profité du programme fédéral.

Src: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/special/nouvelles/commandites/200510/31/001-rapport-gomery1.shtml?ref=rss

Voilà un bon petit debriefing. Discutez!

Hahaha... Pauvre Chrétien!
Qui veut du Chrétien flambé?

martini_13 a écrit:

Hahaha... Pauvre Chrétien!
Qui veut du Chrétien flambé?

Franchement, je préfère la banane !

Blanchard a écrit:

martini_13 a écrit:

Hahaha... Pauvre Chrétien!
Qui veut du Chrétien flambé?

Franchement, je préfère la banane !

De la banane flambée?

J'ai suivi cette affaire sur une chaine canadienne, oui, je crois que là ça rigole pas...

martini_13 a écrit:

Blanchard a écrit:

martini_13 a écrit:

Hahaha... Pauvre Chrétien!
Qui veut du Chrétien flambé?

Franchement, je préfère la banane !

De la banane flambée?

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii cha ches bon !

Blanchard a écrit:

martini_13 a écrit:

Blanchard a écrit:

martini_13 a écrit:

Hahaha... Pauvre Chrétien!
Qui veut du Chrétien flambé?

Franchement, je préfère la banane !

De la banane flambée?

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii cha ches bon !

étrange... je n'y ai jamais goûté...

c une banane dans une assiette arosé dalchool et tu fait bruler le tout, mon père dit ke c bon mais moi jai jamais goutter