240 000 $ pour défendre le bilinguisme à Ottawa

LeDroit rapporte ce matin que la ville d'Ottawa a dépensé 240 000 $ pour défendre sa politique de bilinguisme face au recours intenté par Canadians for Language (Un)Fairness.

Citation :

Ce montant pourrait grimper de façon substantielle, puisque CLF a déjà annoncé son intention d'aller en Cour suprême, si elle perd sa cause qui a déjà été entendue par la juge Monique Métivier, de la Cour supérieure de l'Ontario. (...)

Le responsable des services en français à la Ville d'Ottawa et greffier de la municipalité, Pierre Pagé, est pour sa part déçu qu'une aussi importante somme ait été dépensée "pour défendre un service fondamental".

Source : http://www.cyberpresse.ca/article/20060825/CPACTUALITES/608250364/5173/CPDROIT

Ce qui est frustrant là-dedans, c'est que le chiffre de 240 000 $ va donner du vent dans les voiles à CLF, qui vont pouvoir dire "Vous voyez combien le bilinguisme coûte cher??" alors que c'est eux qui causent ces coûts en amenant la ville en Cour...

Ce que je trouve le plus étrange est lorsque j'entend des gens d'Ottawa me dire que si le reste du pays suivait leur example (e.g. le bilinguisme officiel), tout irait tellement mieux. Verrai ouirde innedîde.

Le Canard de l'Ouest

Il se peut cependant que si la ville gagne en cour que le CLF soit obligé de lui rembourser les sommes qu'elle a déboursée.

Je trouve déplorable qu'on doit vraiment dépenser 240 000$ pour défendre le bilinguisme de la capitale d'un pays qui se déclare lui-même comme étant bilingue.

Ridicule d'utiliser l'argument que défendre ces droits acquis coûte trop cher ; ce sont eux qui font en sorte que le tout est dispendieux d'un tel montant.

Mais enfin, c'est mieux qu'eux payent la cote que l'ACFÉO qui, il y a 80 ans, paya pour poursuivre le gouvernement par des fonds privés. Eux ont perdus leur cause mais gagna la guerre. Je ne vois pas comment les acquis peuvent être démentellés par des maniacs.

Si cela provoque quelque chose, ce sera des actions positives par le gouvernement municipale et provincial afin de bien encardrer nos acquis pour qu'ils ne puisse guère être violés.