Il est malheureux que Radio-Canada joue encore le jeu « C'est de la faute aux méchants séparatisses»
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Le rapport démontre un tout autre son de cloche qui mériterait que les journalistes de Radio-Canada s'attarde quelque peu.
1.Dans plusieurs domaines, la recherche et certains intervenants notent des
lacunes quant à l’approche adoptée par le gouvernement provincial à l’égard de l’enseignement du français. La plupart de ces lacunes se résument par la
faible priorité accordée à la promotion de l’enseignement du français dans la province2. D’après la recherche et certains intervenants clés, le
système scolaire anglophone de la Saskatchewan obtient une évaluation mitigée pour ce qui est de créer un environnement propice à la promotion de l’enseignement du français à l’école, qu’il s’agisse du français de base ou de l’immersion française.
3. L’examen de la recherche a fait ressortir
certaines préoccupations liées aux opérations, aux politiques ou au financement qui ont des répercussions négatives sur l’apprentissage du français à l’école ou la promotion de la culture française dans la population en général.
4.La croissance de la population autochtone a aussi une incidence sur les opinions et les attitudes à l’égard du français en Saskatchewan par rapport à la politique provinciale et à l’attribution des ressources.
La promotion de la culture autochtone devient une priorité de plus en plus grande pour le gouvernement et, dans une certaine mesure, pour les entreprises de la province.
5.Les relations exogames entre les francophones et les membres d’autres groupes linguistiques, principalement anglophones, ont aussi une influence négative sur les attitudes à l’égard du français dans les foyers et les familles de la Saskatchewan.
Dans la majorité des cas, l’anglais tend à devenir la langue utilisée dans les foyers de familles exogames francophones-anglophones. De plus, le fait que l’anglais soit la langue maternelle dans certaines de ces familles exogames peut avoir des répercussions négatives sur les attitudes clés des parents à l’égard de l’éducation en français de leurs enfants.
6....par exemple, lorsqu’on leur a demandé d’indiquer s’ils étaient en accord ou en désaccord avec l’énoncé qu’«
Au Canada, l’anglais est la seule langue qu’on doit connaître pour réussir », seulement 39 p. 100 des répondants provenant de la Saskatchewan étaient en désaccord, le pourcentage le moins élevé de toutes les provinces.
Cette donnée signifie que les répondants de la Saskatchewan attachent moins d’importance à l’apprentissage d’autres langues et à la valeur du français que les habitants des autres provinces.Mais les journalistes de Radio Can ont préféré jeter la pierre aux «méchants séparatisses».