L'histoire de deux campus

Y a-t-il beaucoup de franco-ontarien(ne)s ici qui ont choisi de fréquenter une université anglophone? Moi, je viens d'Ottawa et j'ai fréquenté l'école secondaire De La Salle, dont les finissants ont tendance à choisir l'Université d'Ottawa. J'ai décidé d'aller à Carleton (même ville) car ils ont un programme d'humanités qui m'intéressait particulièrement.

Maintenant, bien que mes cours soient vraiment intéressants, je me sens comme si j'ai quitté ma tribu. Qui suis-je? Au secondaire, je faisais de l'impro, j'allais aux Jeux, j'écoutais Pérusse et j'employais le mot "berlingot" ; à Carleton, je suis une fille dont la grande majorité du développement social s'est fait dans le contexte d'écoles francophones, et qui n'est maintenant qu'une grenouille solitaire dans un lac de poissons culturellement confortables (prière d'excuser la métaphore laide).

Je parle l'anglais à la maison et au travail, mais à l'école -- site pré-éminent de la socialisation -- je veux être avec des gens qui comprennent ma culture. Je veux pouvoir 'me présenter en français', comme a dit un autre posteur dans ce forum, sans être dévisagée par un anglophone ayant l'air de dire (et comprenablement, car j'aurais le même pensée si l'on m'adressait la parole en tchèque) Why would you think I speak French?

Comment puis-je être moi-même sur le campus? Y a-t-il des endroits à Ottawa où je peux rencontrer des jeunes francophones? Est-ce qu'il va falloir que je mène ma vie sociale entièrement sur le campus de l'Université d'Ottawa? Est-ce qu'on peut "s'assimiler" pour une bonne cause (i.e. mon ajustement à Carleton)?

Votre aide serait grandement appréciée. Merci.

Salut Semelle,

Si çà te tente, et si nous arrivons à organiser quelque chose d'un club franco à Ottawa via tG!, je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas être parmis nous tous durant nos rencontres. Ce serait un plaisir d'en accueillir autres!

Malheureusement pour la question du campus, c'est beaucoup plus difficile t'aider. Hormis l'existance d'un club social franco, je crois que Carleton n'est pas la meilleure place à se faire des contactes francophones. Désolé..

Une question. Tu es allée à De Lasalle(Ottawa), tu vas à Carleton(Ottawa), la plupart de tes ami(e)s vont à Ottawa U. Je présume que tu commutes à l'école tous les jours. Pourquoi pas juste appeler tes anciens ami(e)s du High School les fin de semaines?

Il y a un Club Francophone a Carleton, en cas que tu ne le saurait pas.

http://www.carleton.ca/fran/clubfrancophone.htm

Probablement que la meilleure facon de les rejoindre serait de passer par le "French Department"
1602 Dunton Tower Tel: (613) 520-2168 Fax: (613) 520-2149

Remarque que ca pourrait pas nécessairement être des 'franco-ontariens' (genre du monde qui VEULENT parler mieux francais, who knows), mais ca pourrait soutenir tes besoins francos pendant les heures sur le campus. Au pire tu pourrait te sentir bien d'aider à montrer notre belle langue à ceux qui veulent l'apprendre ...

On the side, ma soeur a été à Carleton et trouvait qu'elle avait un avantage qu'elle pouvait parler francais et que presque personne ne la comprenait ... incluants les commantaires "salés".

Bonne chance dans tes entreprises et bon succès dans tes cours.

mivanc a écrit:

On the side, ma soeur a été à Carleton et trouvait qu'elle avait un avantage qu'elle pouvait parler francais et que presque personne ne la comprenait ... incluants les commantaires "salés".

Tu peux toujours faire comme moi et apprendre de l'Allemand afin de faire la même chose.

Un grande nombre de francos vivant en situation minoritaire partage les mêmes défis. Les résultats à ce jour sont malheureusement bien connus. De nouvelles formes de regroupements franco devraient pouvoir aider mais ca demeure du travail de "pionnier".

Je t'encourage évidemment à lire mon "Guide de Survie pour les francophones vivant en situation minoritaire". Certains aspects sont un peu mordants mais peut-être y-trouveras-tu quelque chose qui peut aider? Peut-être que TG pourrait développer son propre guide???

Merci pour toutes vos réponses. Je suis toute nouvelle à ce forum mais je crois que je vais le visiter souvent...

Je vais vous confier d'autres détails de ma situation, que j'ai omis du premier message au nom de la simplicité.

Jeudi le 14, en pleine crise d'identité, je suis accourue, entre deux cours, à l'Université d'Ottawa, où les gens super-sympathiques de la faculté des arts m'ont offert une admission tardive, sans frais de retard, bourses encore applicables. J'étais sur le point de m'inscrire une fois pour toutes, quand je me suis dit qu'il vaudrait mieux y réfléchir un peu. C'est ainsi qu'a commencé la Grande Semaine de l'Indécision, durant laquelle j'ai dû changer d'avis au moins six mille fois.

Jeudi le 21, le dernier jour possible pour l'inscription, environ une demi-heure avant la fermeture du bureau de la faculté, je me suis inscrite à l'Université. Suivirent un cours d'histoire de l'art, et une joute d'impro avec d'autres membres potentiels de la LIEU.

Le lendemain matin, je me suis réveillée en sueur, en pensant Oh non oh non oh non oh non et sachant que j'avais pris la mauvaise décision, etc., etc. car honnêtement, quelle sorte d'idiote place des faits hyper-"auxiliaires" d'une université (son bilinguisme, ses activités) devant la chose la plus importante de l'expérience étudiante -- le programme?

Nous somme samedi. (L'argent payé pour le premier semestre d'Ottawa est non-remboursable... merci, merci.) Peu importe quelle université je choisis, je dois acheter mes livres, étudier l'équivalent de trois semaines de matière en quelques jours, et enfin, enfin, après tant de délai, devenir une étudiante à temps plein. Si j'aurai des remords, je devrai les écraser avec un manuel de cent vingt-deux dollars et cesser de me torturer.

Voilà. C'est quoi le rapport avec la vie communautaire francophone? Pas grand chose en ce moment, car je suis entre deux mondes. Lundi, on verra bien -- soit j'accepte le titre de 'minoritaire' à Carleton, au nom d'un programme inutile mais fascinant; ou alors je m'enroule dans la douillette chaude du bilinguisme institutionalisé, lequel me permettra peut-être de compenser pour un programme moins stimulant avec des ami(e)s qui partagent ma culture.

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En réponse à vos commentaires:

SM, je serais curieuse de voir quel format prendrait un 'club franco', ce que feraient les membres, etc. À part les gros rassemblements de la FESFO, je ne crois pas avoir vu qqch de la sorte. Intéssant...

panic_attaque: oui, si je vais à Carleton, il est sûr que je verrai encore mes ami(e)s francos... Par contre, l'idée de me mêler à un groupe uniformément anglophone en est une qui me fait hésiter. Ce n'est pas que je suis 'raciste'; c'est que ma francophonie est arrogante (ou insécure?) et ne veut pas être mise de côté.

mivanc, je suis allée voir le site du groupe franco et il semble s'offrir surtout à ceux et celles qui apprennent le français. Je devrais quand même les contacter -- who knows, comme tu dis! Et ta soeur est allée à Carleton?? Soulageant...

gaulois, merci pour le lien à ton guide. Ça me fait penser au lobbying que faisait jadis mon père dans son temps libre, pour faire créer des nouveaux postes de télé francos, etc. (Peut-être que tG, en effet, pourrait rédiger un guide plus 'pratique' à l'usage des jeunes.) J'ai été marquée par ce passage:

Cette étatisation aura au fil des années grandement contribué à éteindre la flamme “franco” pour ceux vivant en situation minoritaire. La reprise en charge de cette francophonie par des citoyens engagés devrait contribuer à réallumer cette flamme parmi une minorité de francophones.

Tellement vrai. Et je ne veux pas que le gouvernement se tanne de financer nos derrières apathiques avant que notre génération se décide d'être une population francophone proprement dite, qu'elle soit regroupée à l'intérieur d'une 'société distincte' ou non!

Ha, je dois dire que je suis vraiment impressionné. Ça prend des couilles en maudit faire ce que tu as fais. Bonne chance.

D'ailleurs nous nosu rencontrons mercredi 15h pour des discussions sur ce club, histoire de voir ce que l'on peux faire. Si ça t'intéresses.

C'est intéressant... plusieurs des copines de ma fille ont choisi d'aller étudier dans une école anglaise (secondaire) - ça m'a beaucoup surpris. La raison? La perception que le programme est meilleur dans telle ou telle école, quelque soit la langue d'enseignement...

Ce que je sais ... ? Une langue, ça se perd, surtout en contexte minoritaire. Choisir une école en fonction d'un programme au lieu de la langue, c'est - à mon humble avis - un brin inconscient, surtout quand on parle d'une bac.

Vous savez, la gang, vous pouvez faire une bac en n'importe quoi... un bac, c'est un outil pour apprendre à apprendre, au fond. C'est au niveau de la maîtrise qu'on se spécialise, au fond (sauf pour les écoles professionnelles...). Et apprendre à apprendre - en contexte minoritaire et surtout, quand on est en situation de bilinguisme soustratif (quand ta langue maternelle est moins forte que ta langue seconde) - ben, c'est plutôt important de le faire dans cette langue maternelle pour s'assurer de la maintenir.

Le fait que tu te poses autant de question me dit que tu sais, au fond de ton coeur, combien cette appartenance à ta culture et à ta langue est importante pour toi... C'est plate mais c'est comme ça. Je ne veux pas écoeurer personne mais je dois vous dire : presque TOUS les choix que vous faites au quotidien ont un impact sur votre survie linguistique et culturelle à long terme.

C'est heavy, je sais bien.... Mais je pourrais vous donner des tonnes d'exemples de personnes proches de moi qui ont fait des choix différents des miens et qui, aujourd'hui, sont assimilés - et pas à moitié, ok? *sigh* Mais il est trop tard et surtout, je ne suis pas là pour faire la leçon à personne (ça paraît-y?)

C'est pas facile, être bilingue, hein...

Citation :

Ce que je sais ... ? Une langue, ça se perd, surtout en contexte minoritaire. Choisir une école en fonction d'un programme au lieu de la langue, c'est - à mon humble avis - un brin inconscient, surtout quand on parle d'une bac.

Gahh.
C'est vrai que c'est heavy...
Je dois y penser un peu plus. On est dimanche matin (*pleurs*) et demain, c'est le Jour J!
Je pense encore que Carleton a un vraiment beau programme...
Mais c'est vrai que je serais déçue de moi si je devenais assimilée.
Quoique, il y a de bonnes chances que ça arrive après l'université de toute façon. Soyons réalistes. Je provient d'une famille exogame où la mère est non-francophone -- les statistiques ne sont pas en ma faveur. Et je 'pense' en anglais de toute façon. Oui, vieillefranco, il faut appeler ça du bilinguisme, effectivement, et non de la vraie de vraie francophonie -- si ce dernier terme s'appliquait, ma décision serait faite il y a bien longtemps! Je pourrais me voir à l'une ou a l'autre de ces deux universités ; mais l'une a l'avantage du programme cool, et l'autre a l'avantage d'un milieu culturel/social qui me tient à coeur. Et je sais que tous les bacs valent à peu près la même chose, mais n'est-il pas aussi important d'étudier qqch qui nous accroche dès le départ? À l'Université d'Ottawa, je serais en histoire de l'art en première année, mais bof, je n'ai aucune idée de ce que je voudrais faire après ça.

Un bac en histoire,
C'est fun! (pour moi en tout cas)

La meilleure chose à faire est prendre ça un peu relaxe. C'est seulement la première année d'université, il y en aura d'autre! j'en connais plusieurs qui ont changé de programme à la dernière minute parce qu'ils n'aimaient pas ce qu'ils faisaient en première année. Tu sais quoi? C'est normal! C'est pas à 18 ans que l'ont sais toute ce que nous allons faire dans la vie. Certains ne le savent pas avant un âge beaucoup plus avancé.

Gros respires, petits pas.

je suis une des seules personnes dans ma classe ( je dis une des parce que j'en connait pas d'autres), pour qui c'est ABSOLUMENT important d'étudier en francais. C'est triste

Bon ben.
Je suis un peu fatiguée, donc réponse courte.

J'ai décidé de rester à l'Université d'Ottawa. C'est plus que seulement pour la francophonie mais c'est un gros facteur, évidemment. J'ai passé les deux dernières semaines en auto-psychanalyse intense, et vous savez quoi? Je n'ai aucune espèce de moignon de foetus d'idée de ce que je vais faire avec ma vie, alors pourquoi ne pas passer 4 ans à l'université ottawa-ienne où 1) y'a du français, 2) y'a plein de monde que je connais, incluant mes deux meilleures amies au monde, et 3) la première année, si t'es franco et que t'as une petite bourse d'admission, elle est pratiquement gratuite (et il faut dire que je suis cheap en maudit).

Après un an, si je me sens encore comme un poussin qui se noie dans la futilité existentielle qu'est la poursuite quasi-obligatoire d'un bac aléatoire, je serai de retour avec mes plaintes. Mais pour maintenant, je dois lire mon roman pour FRA1710.

Une autre chose: je vous remercie tous infiniment de votre support. Caresses virtuelles à volonté.

Chanceuse, fallait que je fasse une maudite gammique à l'ordi moi pour FRA 1710.

Hahaha, ben, j'ai pris une année de relâche l'an passé, alors je suis passée proche. ;-)

J'ai eu un D+ en FRA 1710 et B+ en FRA 1720

Dans le premier cas, un ordi était mon prof
Dans l'autre cas, un prof était mon prof.

Hmm!

j'aime bien le cours de Francais 1710. fin j'aime le DGD,c'est juste un vieil homme passionné par la langue francaise, ce que j'aime moins c'est la vraie classe avec la dame .

Dans mon temps c'était une étudiante à la maîtrise et ton ordinateur. Le fameux parcour individuel en français. Pire concepte au monde.

J'ai étudier 2 ans en ordinateurs de 2000-2002 et je travaille maintenant en informatique et je me demande encore ce que je veut faire dans la vie comme emploi. J'ai pas la motivation de prendre des cours et d'améliorer mes connaissances en IT. Soit que 1) je suis lâche ou 2) L'informatique ne m'intéresse pas assez.

Les ordinateurs m'attirent mais je suis pas convaincu que je veut passer le reste de ma vie dans ce domaine saturé de monde où décrocher un BON emploi PERMANENT arrive aussi souvent qu'une éclipse solaire ... pas souvent ...

Les employeurs cherchent de l'expérience de travail dans un mileu semblable (comment en acquérir si personne veut nous engager!)

Mon emploi présent est à contrat, 3 mois à la fois à travers une agence, sans bénéfices. Pour avoir ma permanence ici, je devrait attendre environ 1 ou 2 ans(ca fait 6 mois déjà).

J'ai deux points a faire;

1) Les jeunes, pressez-vous pas de finir(ou commencer) vos études post-secondaires et prenez le temps de bien choisir votre chemin de carrière car le marché du travail ces jours-ci est pas évident. Si vous avez la chance, prenez du temps pour travailler dans ce que vous envisagez comme carrière. Vous saurez comme ça si vous aimer assez ca pour le faire 1/3 de votre vie.

2) Allez en informatique seulement si ca vous PASSIONNE ... si vous allez pour l'argent, vous allez être déçus.

Pensez-y; Selon un sondage, 3/4 des travailleurs en informatique aux États-Unis souhaitent avoir un emploi différent.

http://management.silicon.com/careers/0,39024671,39161460,00.htm
je me retrouvent dans ce groupe et je me questionne a chaque jour sur ce que je j'aimerais faire comme carrière. la je dois arreter de penser et agir ... plus facile a dire que faire pour moi ...

panic_attaque a écrit:

j'aime bien le cours de Francais 1710. fin j'aime le DGD,c'est juste un vieil homme passionné par la langue francaise, ce que j'aime moins c'est la vraie classe avec la dame .

Je le trouve crissement inutile ce cours-là. Dans mon DGD ont fait des champs lexicaux pis ont ecrits des definitions au tableau. Criss.

T'as une dame comme prof? Mawie Bouchard?

je connais pas son nom , elle a les cheveux bruns et courts, a l'air d'avoir 45-54 ans pis elle a l'accent hardcore d'ottawa. oui je trouve le cours inutile, mais c'est pas compliqué comme truc

Bon, petite correction de vie:

J'ai fait la décision finale, finale, finale de rester à Carleton. Choix difficile. Mais puisque je vais graduer avec un bac du genre 'arts libéraux', je pense que le programme d'humanités est vraiment cool et risque de m'intéresser beaucoup plus qu'une majeure en histoire de l'art.

Dommage pour les cours en français, mais yé pour ma satisfaction intellectuelle. Ah oui, et FRA1710 est tellement bébé... c'est drôle parce que l'assistant qui enseigne le DGD auquel j'ai assisté une fois, il semblait vraiment croire que la matière était intéressante pour nous. Trop triste. Mais le livre à lire était bon, je trouve (Un homme invisible à la fenêtre de Monique Proulx).

Bravo Semelle!

je viens juste de trouver tes posts et j'ai suivi avec soin tes flip flop.

je te félicite de retourner à Carleton. C'Est bien finir ce qu'on commence, et comme tu as déjà passé qqs semaines dans tes cours là bas, tu perds pas ton temps à toute rattrapper le travail de nouveaux cours.

Pour ta francophonie, y'a rien qui t'empêche d'aller voir l'impro, explorer les ressources des bibliothèques, te joindre aux activités et aller voir les pièces de théâtre (petite suggestion de ma part) à l'Université d'Ottawa.

L'Université, c'est une période magnifique de découverte de sois, de vie sociale et de construction identitaire. Perds pas de vue ton français, mais en même temps, il faut pas te limiter à suivre les sentiers battus. Tu avais des bonnes raisons de choisir Carleton alors fais toi confiance. Tu peux changer presque n'importe quand, et moi je te recommande de faire au moins une année avant d'y repenser.

Les cours que tu suis seront crédités si tu change d'institution, alors stresse pas.

Aussi, d'explorer ton identité anglophone semble important pour toi. Moi j'ai vécu longtemps dans des milieux anglophones, et après un temps, je m'y suis fait. Je t'avertis par contre, qu'un jour, tu auras peut-être le goût de déterminer quels sont les compromis linguistiques avec lesquels tu es prête à vivre.

Moi, par exemple, je ne suis pas prêt à vivre ma vie personnelle en anglais. Je l'ai fait, et je trouve que les anglophones n'ont pas le même rapport aux sentiments que les francophones. Je suis plus à l'aise de m'exprimer en français sur ce plan. Mais pour ma vie professionnelle, je suis prêt à en faire une partie en anglais... mais seulement une partie.

Alors go Carleton! pis explore ce monde à fond pour pas manquer ta chance de le connaître et de te positionner par rapport à ça.

A+

Awww, merci beacoup Canayen!

Tu sais, je n'avais jamais pensé que les francophones et les anglophones ont des 'rapports' différents, mais c'est peut-être vrai... hmmm.

Au sujet de Carleton, j'ai parler a ma soeur l'autre jour au sujet du club Francophone pis Y parait qu'une personne peut vraiment s'impliquer dans le club et c'est pour tous francophones et francophiles. Y parait que y'a une rencontre de club 1 fois par semaine ... Contact le département de francais pour plus d'info car ca peut avoir changer ...

Félicitation pour ton choix d'études ... je crois que tu fais le bon choix ... comme "Canayen_errant" a dis en détails.